Les mondes du metal d’après l’Encylopedia Metallum (2024)

  • 1 Sur un mode journalistique et sur le même sujet, voir également l’ouvrage de Klosterman (2011).

1Cet article propose différentes analyses des données du site collaboratif Encyclopedia Metallum, The Metal Archives (https://www.metal-archives.com/​). Le metal est un genre populaire, existant à l’échelle mondiale (Wallach etal., 2011) qui a longtemps été ignoré par la critique (Guibert & Hein, 20061; Brown, 2007) et délaissé par les médias grand public. Il a par contre fait l’objet d’un nombre conséquent d’études académiques, essentiellement dans le monde anglophone (Weinstein, 2016), avec des approches thématiques et méthodologiques variées, de l’enquête microsociologique (Vestel, 1999; Berger, 2006) à l’étude politique, les liens entre extrême-droite et certains courants du metal ayant été abondamment étudiés (voir notamment Davisson, 2010; Jacobs, 2015; Olson, 2011; Spracklen, 2010 et Taylor, 2010), sans oublier la façon dans les groupes perçoivent leur propre scène (Spracklen etal., 2014). La multiplication des colloques, articles et ouvrages sur ce genre musical en fait aujourd’hui un champ académique nommé metal studies (Brown, 2011; Wallach et al., 2011; Brown et al., 2016).

2L’approche choisie ici est résolument quantitative et basée sur l’exploration d’un volumineux corpus de données. Les informations concernant les groupes ont été collectées de manière automatique en avril2018 (le script commenté permettant de récupérer ces données est disponible sur le carnet de recherche Espaces et radicalités2): cela permet d’obtenir les informations relatives à plus de 121000groupes issus de près de 150pays et dont les plus anciens commencent leur carrière en19643. Le nombre de traitements et d’explorations possibles excédant très largement ce qu’il est possible de présenter dans un article (une thèse nord-américaine est en préparation sur ces données, voir le blog de Trent Ryan à l’adresse https://trent.netlify.com/​ [consulté le 24mai2018]; voir également le mémoire de maîtrise de Pereira, 2015), nous nous concentrons ici sur trois aspects: la diffusion géographique, la prolifération des genres et l’étude des thèmes des paroles.

Présentation de l’Encyclopedia Metallum

3Le site Encyclopedia Metallum -Metal archives, lancé en2002 par deux canadiens, est un site collaboratif regroupant aujourd’hui des notices sur plus de 120000groupes de metal. Lorsqu’une notice est complète, elle comprend la biographie du groupe et de ses membres, la discographie détaillée (titres et playlists des albums, labels, pochettes), les thèmes des paroles (Lyrical themes), le ou les genres musicaux. Lorsqu’une personne souhaite créer une nouvelle fiche, cinqéléments seulement sont exigés: le nom du groupe, le genre, le label discographique actuel (quitte à indiquer Unsigned/independent) le pays et le statut, ces deux derniers items étant choisis dans un menu déroulant (interface consultée le 12avril2018 à l’adresse https://www.metal-archives.com/​band/​add). L’ajout d’un groupe dans la base de données est soumis à l’approbation des administrateurs du site, soit les deux fondateurs et des contributeurs volontaires et réguliers. Si la grande majorité des contributeurs interviennent très peu –et on peut supposer qu’il s’agit souvent de membres de groupes créant la notice correspondante–, une poignée joue un rôle majeur dans la construction de la base et a créé plusieurs centaines de notices.

4Le succès du site a été immédiat: moins d’un an après sa création, il recensait déjà près de 10000groupes et la tendance ne s’est jamais démentie depuis. Ses deux fondateurs ont une vision extrêmement claire de ce qu’est et de ce que n’est pas le metal. Comme l’indique le site:

«The site owners have a strict definition of what metal is. This site will only accept bands that they deem to be “metal enough”, AND you must provide compelling evidence that the band you submit is indeed metal (this usually means sound samples). Disagreements about ”metalness" will inevitably occur, but it’s up to the site staff to draw the line. You are free to have a different opinion, but if you want your band submission to be accepted, read on.» (https://www.metal-archives.com/​content/​rules, consulté le 10avril2018, termes en gras présents dans le texte original).

5Une version détaillée du texte explicite très clairement ce qui est susceptible d’être accepté et ce qui ne l’est pas: les groupes de hard rock (AC/DC, Guns’n’Roses), les groupes de nu metal (Korn, Limp Bizkit) ou les groupes qualifiés d’industriel (Nine Inch Nails, Rammstein) sont absents du site alors qu’ils ont joué ou jouent dans les festivals de metal. Déterminer l’importance des biais de sélection créés par les choix des administrateurs nécessiterait une recherche à part entière et les analyses qui suivent ne prétendent pas caractériser l’ensemble de la scène metal mondiale de ses débuts à nos jours mais concernent uniquement les groupes considérés comme «suffisamment metal» pour être intégrés dans cette encyclopédie collaborative en ligne.

Les mondes du metal dans le temps et l’espace

6Lors de la collecte des données (9avril2018), 121809groupes étaient recensés dans la base de données de metal-archives. Pour chaque groupe, les variables suivantes ont été récupérées: url, nom, pays d’origine, localisation (ville ou région), statut, date de formation, genre musical, thèmes des paroles, label, chronologie, commentaires et date de fin. Nous n’avons pas collecté les informations relatives à la composition et à la discographie des groupes. Cinqde ces éléments (nom, pays, genre, statut et label) ont un taux de complétude de 100%, l’interface de saisie disponible pour créer une notice obligeant à renseigner ces champs. La localisation (ville), la date de formation et l’historique sont également très souvent renseignés (tous à plus de 85% de complétude). Les thèmes des paroles ne sont renseignés que pour 51,3% des groupes. Ces différents éléments et leurs complétudes élevées nous permettent de produire une vue d’ensemble du monde du metal vu par metal-archives, tant sur le plan temporel que thématique (voir l’annexe1 pour les précisions méthodologiques).

7Au moment de l’extraction, plus de 67000groupes de metal sont indiqués comme actifs (soit 55% des groupes). Il est fort probable que le nombre des groupes de metal soit minoré dans la base pour les années1970-1990: tout groupe de metal en activité aujourd’hui a intérêt à être référencé sur cette base très fréquentée par les amateurs du genre. Produire des démos et les rendre disponibles via internet est également facile et permet de prouver aux administrateurs du site que le groupe joue bien du metal. Le souci de la popularité en ligne n’existait évidemment pas avant la démocratisation d’internet et les contraintes techniques pour enregistrer étaient également plus fortes. Cette prime aux groupes récents explique en partie les résultats obtenus, même si la littérature sur le sujet montre que le nombre de groupes n’a cessé d’augmenter depuis les années1980 (voir notamment Wallach etal., 2011).

8La figure1 montre un phénomène très marginal jusqu’à la fin des années1970, date à laquelle le nombre de groupes en activité ne cesse d’augmenter jusqu’à connaître une croissance exponentielle dans les années2000. La hausse du nombre de pays est beaucoup plus précoce, régulière jusqu’au début des années1990, date à laquelle les paliers succèdent aux brèves périodes de hausse. Reste que la concentration de la majorité des groupes dans une poignée d’États (en règle générale, des démocraties ayant un haut niveau de vie) est la norme à toutes les périodes considérées (pour une analyse plus rigoureuse statistiquement de la diffusion du metal, basée en partie sur les données de metal-archives, voir Mayer et Timberlake [2014]).

Figure1: Évolution de nombre de groupes en activité et de leur pays d’origine, depuis 1964

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La courbe noire indique le nombre de groupes actifs à une date précise; la courbe bleue indique le nombre de pays d’origine de ces groupes à cette même date.

9L’ensemble des groupes recensés dans la base sont originaires de 149pays différents, mais plus de 50% des groupes proviennent de seulement sept pays: États-Unis (25591), Allemagne (10519), Italie (6260), Brésil (5739), France (4897), Royaume-Uni (4838) et Suède (4429). Hormis l’Afrique noire, aucune région du monde n’échappe au metal même si l’on distingue trois grands pôles: une grande Europe incluant la Russie (devenue un pôle majeur du metal dès la fin du régime socialiste, voir Ramet etal., 1994), l’Amérique (du Nord et du Sud) et un pôle Asie-Pacifique comprenant l’Australie, l’Asie du Sud-Est et le Japon. Il convient de noter que cette carte ne prend pas en compte les 700groupes considérés comme internationaux car ils ont des membres issus de différents pays.

Figure2: Pays d’origine de tous les groupes de metal recensés sur le site metal-archives.com

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La hiérarchie des genres

10Comme l’indiquent les administrateurs du site, attribuer un genre à un groupe est un exercice délicat, notamment pour les groupes ayant une longue carrière, des changements musicaux notables et ceux mêlant de nombreux éléments différents. Le conseil donné est le suivant:

«This may be difficult if the band’s discography spans many genres (like Amorphis), or if their own style mixes several common genres (like Children of Bodom). In this case, we suggest you include all keywords for the genres played altogether, separated by slashes, to optimize the search by genre.» (https://www.metal-archives.com/​content/​help?index=2#tab_adding, visité le 12avril2018).

11De façon assez logique, plus le genre est ancien et plus le nombre de groupes est important, plus il tend à se spécialiser en genres spécialisés (Martínez Garcia, 2006), ce qui n’est évidemment pas propre au metal. Le nombre de genres différents ne cesse d’augmenter: si une petite dizaine de genres différents sont indiqués pour les groupes actifs en1970, on passe à390 en1990 et plus de 1100 en2010. Plus de la moitié des groupes de la base sont définis par un genre musical et un seul (près de 70000groupes), 43000 sont définis par deux genres, sans que cet élément soit lié à la longévité du groupe, puis les effectifs chutent très rapidement.

12Le site ne recensant que les groupes de metal, il peut sembler étrange que des groupes soient considérés comme jouant du black ou du heavy quand d’autres jouent du black metal ou du heavy metal. Les ordres de grandeur n’étant pas affectés, nous avons supprimé le label metal de la catégorie genre, ce qui permet de restreindre le nombre de genres différents à plus de800 (voir annexe)… Même si les genres sont multiples, une poignée d’entre eux permet de regrouper un grand nombre de groupes: le death, le black et le thrash concernent chacun plus de 20000groupes et le heavy plus de 15000groupes (figure34).

Figure3: Les 20genres les plus fréquents sur metal-archives.

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L’évolution des genres

13Trois genres connaissent une croissance spectaculaire ces deux dernières décennies: le death, le black et le thrash metal (figure4) et, si l’ordre d’apparition varie, le thrash et le death décollant plus précocement, ces trois genres suivent des courbes d’évolution quasi parallèles. La légère baisse observable en 2016-2017 ne signe pas un ralentissem*nt de cette croissance mais est liée au temps nécessaire pour que les groupes récemment formés enregistrent puis soient acceptés dans la base.

Figure4: Évolution du nombre de groupes actifs dans les principaux genres sur metal-archives

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14Le heavy metal croit à un rythme modéré durant toute la période. Les autres genres connaissent des variations plus faibles, même si l’on peut remarquer la percée relative du doom depuis2005. Des premiers tests semblent montrer des spécialisations géographiques croissantes au cours de ces deux décennies: les Amériques apparaissant comme les terres de prédilection du thrash metal quand France, Scandinavie et Russie tendent à se spécialiser dans le black metal, ce qui n’est pas totalement surprenant quand on connaît les origines de ce genre (voir notamment les articles de Deeks [2016] et de Helden [2010], l’ouvrage de Hein [2014] pour la France, et l’ouvrage grand public, d’une fiabilité documentaire parfois douteuse –voir le compte-rendu de Guibert [2002]–, de Moynihan & Søderlind [2005]).

15Si les administrateurs du site donnent des conseils sur le genre du groupe –item qu’il est obligatoire de renseigner et qui fait l’objet d’un contrôle orthographique avant la mise en ligne d’une nouvelle notice–, ils sont par contre beaucoup plus évasifs sur les thèmes des paroles, se contentant d’indiquer “If the band has a preference or particular style regarding their lyrics, describe it. If not, just leave it blank.” (https://www.metal-archives.com/​content/​help?index=2#tab_adding, consulté le 12avril2018) Ceci explique à la fois que cette rubrique ne soit renseignée que dans un peu plus d’un cas sur deux, et surtout l’extrême hétérogénéité des termes rencontrés. Outre les nombreuses fautes de frappe, on peut par exemple trouver des termes en français ou en espagnol dans ces Lyrical themes. Rappelons que ce sont soit des membres des groupes, soit des contributeurs réguliers au site qui remplissent ces champs; le recodage que nous avons effectué (voir annexe) vise uniquement à limiter le bruit généré par les fautes de frappe et les termes non anglophones.

Si la majorité des groupes est classé dans un seul genre, la situation est différente en ce qui concerne les thèmes des paroles dans la mesure où 20000groupes abordent trois thèmes principaux, 15000deux, 12000un et 10000quatre thèmes principaux.

Un monde où la noirceur domine

16Le nombre brut (i.e.avant recodage, cf.annexe) de termes rencontrés est très élevé: plus de 14000termes, mais cette profusion doit être relativisée dans la mesure où les 10termes les plus fréquents représentent 52% du nombre total de groupes pour lesquels ce champ est renseigné et où plus de 10000termes sont des hapax (termes utilisés par un seul groupe –pour une présentation du vocabulaire de l’analyse lexicale, voir Demazière etal. [2006] et Bonnafous & Temmar [2007]); après recodage, le nombre d’hapax tombe à 8800termes.

17Les thèmes privilégiés –après recodage, tous genres confondus et sur l’ensemble de la période– sont par ordre décroissant la mort (death, près de 12700groupes), la guerre (war, 6300groupes) et l’obscurité (darkness, 4700groupes). Les thèmes abordés par3000 à 4000groupes sont par ordre décroissant le gore, le satanisme, la vie (life) et la violence. Cette dominante guerrière et sombre est constitutive de la scène metal depuis ses débuts (Bénard, 2008), même si un nombre non négligeable de groupes abordent des thèmes moins sombres (nature, 2500groupes, amour, près de 1500groupes ou encore humour pour plus de 800groupes).

Des spécialités thématiques relatives

18Lorsqu’on étudie les thèmes privilégiés selon les genres, des formes de spécialisation thématiques apparaissent. Les données qui suivent concernent les groupes des trois genres dominants actifs au moins un an entre2006 et2016 soit 12100groupes de black metal, 10100groupes de death et 7000groupes de thrash.

19Quel que soit le genre du groupe, la mort est le thème privilégié et la guerre s’impose dans les thèmes les plus populaires (sur les multiples déclinaisons des thèmes guerriers dans le metal, de l’antimilitarisme à l’héroïsation, voir Bénard [2012]), la haine étant le troisième terme commun à l’ensemble des groupes considérés. L’univers religieux au sens large, incluant satanisme et occultisme, est également un thème très abordé, avec des nuances selon les genres: il s’agit en effet du thème pour lequel le champ lexical est le plus étendu (evil, satanism, blasphemy, etc.) Le thrash metal se distingue nettement par son intérêt pour les problèmes sociaux et politiques. On note également une concentration plus nette dans le cas du death metal: plus du tiers des groupes actifs durant la dernière décennie ont la mort comme thème privilégié alors que ce thème n’est présent “que” dans un quart des groupes de thrash et un cinquième des groupes de black.

Lorsqu’on s’intéresse aux thèmes abordés conjointement par les groupes, les spécialisations thématiques propres aux sous-genres du metal apparaissent plus clairement (figure5). Les seuils choisis (50groupes minimum partageant deux thèmes communs pour le death et le black, 35groupes pour le thrash) visent à obtenir des graphes comparables (nombre équivalent de sommets, soit respectivement33, 31 et33) et lisibles.

20La mort étant le sujet par exemple du bien nommé death metal, elle peut être associée à des dizaines de termes différents, ce qui crée un graphe en étoile centré sur ce terme. Des sous-graphes associant des termes liés au satanisme (sous-graphe commun à tous les genres) et au gore (plus spécifique au death) apparaissent également. Le black metal est un genre beaucoup plus riche au niveau thématique et l’on distingue différents univers lexicaux: le national-socialisme (Maspero & Ribaric, 2014), le paganisme, le nihilisme, la sphère sataniste classique et bien d’autres. La scène thrash se distingue par l’apparition d’un sous-graphe lié à des problématiques sociales, mais l’on y retrouve également les thématiques liées au satanisme ou à la torture et, suffisamment rare pour être signalé, l’humour.

Figure5: cooccurrences les plus fréquentes entre 2006 et 2016

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Un lien entre deux termes indique qu’au moins 50groupes (35pour le thrash) ont ces deux termes renseignés dans le champ Lyrical themes sur metal-archives. Les sommets blancs signalent les termes spécifiques à un genre donné; les sommets gris un terme commun à deux des trois genres; les sommets noirs les termes présents dans les trois genres.

21Une analyse plus approfondie de ces occurrences et cooccurrences lexicales serait sans doute susceptible d’apporter des éléments complémentaires. Si l’évolution temporelle n’est pas flagrante (hormis l’apparition de la sphère lexicale du national-socialisme à partir du milieu des années1990), s’intéresser à des genres moins dominants permettrait des caractérisations plus fines de certaines scènes (pagan ou viking par exemple, la différence entre ces deuxgenres semblant être davantage affaire de paroles que de musique, voir Helden [2010] et Deeks [2016]).

22Les analyses présentées ici sur les données de metal-archives ont permis de mettre en évidence la précocité de la diffusion du metal dans le monde, genre qui reste marqué par une forte concentration géographique. Si le nombre de groupes a connu une croissance exponentielle dans les années2000 et si les genres répertoriés se sont multipliés, une poignée de genres permet de prendre en compte la très grande majorité des groupes. L’analyse lexicale menée sur les thèmes des paroles montre un univers où la noirceur domine, ce qui n’empêche pas des spécialités thématiques fortes avec notamment l’importance des thèmes socio-politiques pour les groupes de thrash.

23Deux pistes de recherche au moins nous paraissent d’un grand intérêt pour mieux comprendre ce genre à l’aide de cette base de données: étudier les modalités de sa diffusion dans l’espace, que ce soit en général ou pour des genres spécifiques; s’intéresser non pas au contenu mais aux contributeurs du site et à la façon dont ils se sont approprié cet outil. Il est par exemple tout à fait possible que les biais géographiques rencontrés soient liés en partie à l’origine des contributeurs et pas uniquement à la plus ou moins grande popularité du genre dans tel ou tel État.

24La question des biais liés à cette source (critères de sélection des groupes, prime donnée aux groupes récents) mériterait également d’être approfondie. S’il paraît illusoire de pouvoir construire un corpus exhaustif des groupes metal à l’échelle mondiale des origines à nos jours, la base metal-archives ne saurait être plus qu’un outil parmi d’autres permettant d’étudier les scènes metal contemporaines.

Les mondes du metal d’après l’Encylopedia Metallum (2024)

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